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Tchernobyl Uranium appauvri
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No 62, février 2002
No 62, février 2002
Publié le lundi 1er octobre 2007

Les cellules solaires du Professeur Grätzel bientôt commercialisées.

Vous vous souvenez sans doute du Pr Grätzel de l’EPFL. En 1993, son invention d’un nouveau type de cellules solaires basées sur un colorant imitant la photosynthèse avait fait un grand bruit dans les médias… Puis plus de nouvelles pendant des années ! La production semble maintenant enfin prendre son envol. Bonne affaire pour l’EPFL qui engrange au total plus de 10 millions de francs. Il semble que cela soit une filiale du géant de l’informatique Hitachi-Maxell qui ait déboursé plusieurs millions pour la licence… Une société australienne a également commencé en mai 2001 à produire des tuiles solaires selon ce principe et une entreprise allemande développe un panneau de 30 cm sur 30. Cela rappelle l’histoire de la montre à quartz développée en Suisse puis commercialisée par les Japonais…

(dimanche.ch et Cash plus de détails sur www.epfl.ch/lpi/scellfr.html)

20 ans pour démonter une PETITE centrale.

Éteinte en 1985, la petite centrale à eau lourde de Brennilis, dans le Finistère, est en pleine « décon-struction ». Ainsi nomme-t-on à EDF cette coûteuse et délicate opération qui consiste à démonter une centrale nucléaire. Ouvert en 1997, le chantier doit s’achever en...2018. Une première en France. Carapaçonnés de pied en cap, casqués, bottés, ils ressemblent un peu au Tintin de On a marché sur la Lune. Douze mètres sous le niveau du sol, des ouvriers travaillent au marteau piqueur dans un énorme cube de béton naguère voué à l’entreposage des déchets solides nucléaires. Il s’agit de râper les murs jusqu’à ne plus trouver aucune trace de radioactivité « Depuis la fin 1997, les ouvriers ont gratté plus de 5 000 m2 de murs, de plafonds et de sols. Il en reste quatre fois plus à traiter », précise le directeur, Alain Ensuque. Flash-back. Le coeur du colosse de Brennilis s’est arrêté le 31 juillet 1985. Depuis, il demeure piégé par 50 000 tonnes de béton. Cette petite unité de 73 mégawatts avait juste de quoi couvrir les besoins d’une ville moyenne.(…) « C’est la première fois qu’on déconstruit des bâtiments nucléaires d’une centrale de production d’électricité. Notre méthode sera reproduite sur d’autres sites », commente Alain Ensuque. Le chantier occupe cent personnes. Leur travail : arracher ou démonter les câbles, tuyaux, réservoirs et armoires électriques. Puis mettre à nu sols et murs avant de les assainir. Les déchets moyennement et faiblement actifs, empilés dans des fûts et des caissons, sont acheminés vers le centre de stockage de Soulaines (Aube). Cinq cents tonnes de déchets métalliques et vingt-quatre tonnes de déchets incinérables ont également été dirigées vers Codollet (Gard), l’an dernier.(…) Que faire du bloc réacteur de 70 tonnes, hautement radioactif ? (…) La fin du scénario de Brennilis est fixée à 2018. (…) Trois cents millions d’euros (2 milliards de francs) sont prévus, rien que pour Brennilis. EDF a déjà provisionné un compte de 21 milliards d’euros pour y faire face.

tiré d’un article d’Alain Guellec.OUEST-France 09/01/02

La compagnie électrique British Energy annonce son intention de mettre fin au retraitement des déchets nucléaires

British Energy, le plus grand producteur d’électricité nucléaire britannique vient d’annoncer à plusieurs journaux britanniques son intention d’arrêter le retraitement des combustibles usés issus de ses centrales. Cette compagnie souhaite s’inspirer de son expérience aux USA, où les déchets sont stockés sur le site même des centrales, dans l’attente d’être envoyés dans un centre de stockage définitif. Robin Jeffrey, le président de la compagnie, estime que le retraitement est une méthode trop coûteuse pour gérer le combustible usé. Le stockage sur site serait de 6 à 7 fois moins coûteux que le retraitement. M. Jeffrey rappelle d’autre part que le stockage est supérieur au retraitement en termes d’impact sur l’environnement. Une des conséquences dangereuses du retraitement est qu’il crée de grandes concentrations en plutonium. Le choix du retraitement avait été fait en GB il y a plusieurs années dans l’intention de construire des surgénérateurs, qui pourraient utiliser ce plutonium comme combustible. Mais ces projets sont aujourd’hui abandonnés. La compagnie British Energy, qui produit environ 25 % de l’électricité britannique, est engagée dans des contrats de retraitement jusqu’en 2006 avec British Nuclear Fuels (BNFL) qui gère l’usine de retraitement de Sellafield, homologue anglais de l’usine de La Hague. Ces contrats avaient été signés alors que la compagnie n’était pas encore privatisée. Depuis, le prix de l’électricité pour le consommateur a baissé de 30% tandis que les coûts d’exploitation des déchets ont augmenté de 11 %. Jeffrey estime, au vu des pertes financière de sa compagnie, qu’ils ne peuvent plus se permettre une politique de gestion des déchets aussi coûteuse. Il a menacé de déménager aux USA le siège de la compagnie si le gouvernement refusait de leur laisser mener une politique permettant d’accéder à la rentabilité. Le Réseau « Sortir du nucléaire » salue cette sage décision de British Energy de mettre fin au retraitement inutile, dangereux et coûteux, et souhaite que cette décision influence EDF dans ce choix primordial pour l’avenir : l’arrêt du retraitement à La Hague. Il rappelle cependant que le stockage n’est pas non plus une solution, et que nulle part dans le monde l’industrie nucléaire n’a de stratégie viable pour la gestion de ses déchets.

Réseau « Sortir du nucléaire »-France (Fédération de 613 associations) Communiqué de presse du 13.11.01

Du Grisou dans des piles à combustible

L’Institut Fraunhofer « Umsischt » (environnement, sécurité et énergie) à Oberhausen (NordRhein-Wesfalen) va se doter à partir de l’année prochaine d’une centrale thermique moderne. Le plus de cette installation : une pile à combustible fonctionnant au gaz naturel, puis au grisou dans une seconde phase. Il s’agira de la première installation de co-génération au monde à utiliser du grisou (gaz inflammable composé en grande partie de méthane provoquant le fameux « coup de grisou » des mines de charbon). Le surplus énergétique (tant électrique que thermique) sera redistribué dans le réseau de Oberhausen.

source VDI Nachrichten,9/11/2001, n°45

2.000 cancers de la thyroïde pourraient être liés à Tchernobyl.

La catastrophe de Tchernobyl serait à l’origine d’environ 2.000 cas de cancer de la thyroïde à travers l’Europe, selon des spécialistes réunis en congrès à Lisbonne.Une forte hausse du nombre de cancers de la thyroïde a été constatée parmi les enfants exposés à la radioactivité, a indiqué un professeur de l’Université britannique de Cambridge. » Cette augmentation s’est poursuivie et de nouveaux cas se déclarent encore chez des personnes qui étaient enfants au moment de l’accident », a-t-il ajouté. Les scientifiques ont remarqué une hypersensibilité des enfants à la radioactivité. « L’exposition à l’iode et aux isotopes envoie à la thyroïde environ une dose un millier de fois plus forte que dans le reste du corps. La sensibilité particulière des enfants au cancer de la thyroïde après une exposition aux radiations peut être lié à une combinaison entre la dose envoyée à la thyroïde et la croissance de cet organe ». Les cancers de la thyroïde sont normalement plutôt rares. Les risques de développer ce type de cancer seraient à leur maximum entre 15 et 19 ans après l’exposition à la radioactivité, a indiqué le docteur Elaine Ron, de l’Institut national de cancérologie de Bethesa, dans le Maryland » Si cette théorie est avérée, de nombreuses personnes qui étaient enfants au moment de l’explosion pourraient développer la maladie », a-t-elle indiqué. D’autres recherches ont établi un lien entre la catastrophe et des cas de cancer du poumon.

pg source Reuters

EDF utilise de vieilles centrales thermiques !

Afin de justifier le programme électronucléaire français, EDF a outrageusement poussé à la consommation d’électricité. Le chauffage électrique en est l’exemple le plus criant et le plus aberrant. Il « permet » d’augmenter la consommation d’électricité au prix du triplement de la consommation d’énergie primaire. Cette aberration a pour effet secondaire d’accroitre la variation de consommation (pointes hivernales). Afin de faire face à ces pointes, EDF fait appel à de vieilles centrales thermiques qui produisent donc 3 fois plus de gaz à effet de serre qu’un chauffage traditionnel. Aujourd’hui, EDF voudrait faire passer cette augmentation de l’effet de serre sur le compte du thermique classique alors qu’il est la conséquence directe de la mono-culture nucléaire d’EDF.(…)

Tiré du communiqué du réseau Sortir du Nucléaire-France

24,7 millions de dollars pour décontaminer la région russe de l’Altaï

Ces 24,7 millions de dollars seront versés sur une période de neuf ans par l’Etat russe pour décontaminer cette région de Sibérie qui se trouvait à proximité d’un important site d’essais nucléaires. Cette région, qui compte un taux anormalement élevé de cancers, est située à moins de 50 km du site de Semipalatinsk, au Kazakhstan, où près de 500 essais nucléaires souterrains et aériens ont été menés jusqu’en 1989. Un programme prévoit notamment la décontamination de cer-taines zones et la mise sur pied d’hôpitaux et de cliniques pour offrir une aide médicale aux personnes irradiées. Les retombées radioactives des essais nucléaires ont touché en quarante ans une zone de 304.000 km2, où vivaient 1,6 million de personnes. Des désordres biologiques et écologiques sont également causés dans l’Altaï par le largage des étages de fusées lancées depuis le cosmodrome de Baïkonour (Kazakhstan).Le carburant des missiles, hautement toxique, finit par s’infiltrer dans le sol et provoque des bouleversements de la faune et de la flore, selon des experts.

pg/AFP10janvier 02

Une entreprise japonaise conçoit un système d’éclairage exploitant deux sources d’énergie.

Matsushita Seiko a développé un nouveau type d’éclairage extérieur qui utilise deux sources d’énergie naturelles, le vent et le soleil. En alternant les sources, l’éclairage peut continuer de fonctionner même lors de longues périodes sans soleil ou sans vent. La société compte vendre ces systèmes d’éclairage aux gouvernements régionaux, en vue de leur utilisation dans des jardins publics ou sur des routes dans des zones rurales non desservies par les lignes électriques. Le pylône utilise un rotor Savonius, qui ne tourne pas aussi rapidement que les hélices usuelles, mais possède de meilleures performances dans des conditions de vent variable ; il est également plus silencieux et d’un fonctionnement plus sûr. Des diodes électro-luminescentes sont utilisées à la place des ampoules traditionnelles, et l’équipement peut fonctionner 5 jours sans être rechargé. La société a pour objectif la vente de 1000 unités lors de la première année.

pg/Source : Nikkei Business Daily, 16 octobre 2001

Uranium dispersé à Annecy : que fait Pampers ?

Quant on vous dit que le nucléaire fuit comme un pampers trop plein, ce n’est pas du pipeau. Les cas se multiplient un peu partout (voir nos précédents numéros, mais il y en a tant qu’on n’arrive plus à suivre !!! et en plus on n’a pas que ça à faire, moi par exemple j’ai la vaisselle qui m’attend) et dans la rubrique « C’est arrivé près de chez vous », une filiale de la COGEMA à Annecy a rejeté de l’uranium dans l’atmosphère, selon une pré-étude réalisée dans l’environnement de l’entreprise par la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité). « On trouve une radioactivité de 6.000 becquerels en uranium 238 par kilo de terre raclée dans une gouttière du site alors que le taux normal est de 40 « … »La concentration en uranium de cette terre fait qu’elle doit être classée comme un déchet de catégorie TFA (très faiblement radioactif) et que notre dépistage rapide doit déboucher sur une vraie étude sur les rejets d’uranium de la SICN dans l’atmosphère, mais également sur l’éventuelle contamination des eaux souterraines ». Le quartier s’est urbanisé et cette usine se retrouve aujourd’hui à quelque 200 mètres d’habitations, d’un centre commercial et d’une école.

PG sourceAFP 13 septembre

Eole au secours de Kyoto

Au pays des moulins à vent, l’utilisation de l’énergie éolienne relève d’une longue tradition, c’est en effet grâce à ces moulins que les polders ont été asséchés et que les Pays-Bas sont sortis de l’eau. Il n’est donc pas étonnant que les Néerlandais investissent actuellement de façon intensive dans ce secteur de la production énergétique, se placant ainsi au 6ème rang mondial ; leur capacité de production installée représentant six fois la capacité de production française. Remarquablement située au niveau de l’intensité des vents, la zone côtière regroupe la majorité des 1300 turbines déjà en action, mais c’est vers l’installation de turbines offshore que les centres de recherches et les entreprises néerlandaises concentrent leurs efforts. Outre les avantages évidents concernant la force et la stabilise du vent, les techniques offshore permettent de s’affranchir de l’un des obstacles majeurs au développement de l’éolien à savoir les réticences de la population provoquées par les nuisances visuelles et sonores générées par les turbines : une turbine éloignée est une turbine qui ne gêne personne ! (…)

source « TechnoPol’der » du Service Scientifique de l’Ambassade de France à La Haye

Importation de déchets : les Russes persistent.

Quand on a les pieds dans la merde et du pognon dans les mains, continuons gaiement ! La Douma (chambre basse du parlement russe) a voté une loi sur l’envi-ronnement confirmant l’autorisation de l’importation en Russie de déchets nucléaires malgré les protestation des écologistes et de députés libé-raux. 293 députés ont voté en faveur de cette loi et 39 contre. Ce texte contient des amendements qui autorisent l’importation en Ru-ssie du combustible nucléaire usagé pour le stockage et le retraitement, déjà approuvés en juin dernier. « Nous sommes contre l’augmentation du nombre de cibles nucléaires pouvant attirer les terroristes alors que les installa-tions existantes ne sont pas assez protégées », a souligné le député Sergueï Mitrokhine lors des débats. Six Russes sur dix (62%) sont contre l’importation de déchets nuclé-aires, selon un sondage publié en juillet dernier. Poutine, lui, préfère se torcher avec…

pg source AFP 18 octobre

Étiquetage énergétique

Cet étiquetage, créé dès 1992 le froid domestique, a permis, dans toute l’Europe, de réaliser d’importantes économies d’énergie. Il va de « G » (rien à voir avec le point G, cela veut dire peu performant, en rouge) à « A » (très performant, en vert). En France, depuis septembre 1996, la vente de réfrigérateurs et congélateurs des classes « G » et même une partie de la classe « D » n’est plus autorisée.

Rendement

La centrale électrique de Vilvoorde, non loin de Bruxelles, qui fonctionnait au charbon ou au fuel, a été convertie en turbine à cycle combiné au gaz naturel. La puissance a ainsi été accrue de 135 à 386 MW et l’efficience (rendement) est passée de 38 à 56%.

Grande-Bretagne : climatisation

Un immeuble commercial de Croydon, dans le Surrey, de 2800 m2 de surface, vient d’être inauguré avec une climatisation naturelle : une circulation d’air envoyé à 100 m dans le sous-sol permet en hiver un préchauffage du bâtiment, en été, d’assurer un rafraîchissement, l’air circulant à une température constante de 12oC.

Renewable Energy World, mars 2001

Géothermie de surface

Le sol, à moins de deux mètres de profondeur, a une température constante. Pour ceux qui construisent, il y a un moyen simple de faire des économies d’énergie en faisant passer de l’air ou de l’eau dans le sous-sol puis en le faisant circuler par exemple dans le plancher de la maison, on peut soit préchauffer la maison en hiver soit la climatiser en été. Selon les installateurs, sur 170.000 maisons construites chaque année en France, seul un millier prévoit ce type d’installation.

Café séché au solaire

Le Costa Rica expérimente le premier séchoir solaire à café : ce prototype a été réalisé à l’initiative de la coopérative Montes de Oro, union de petits producteurs située à Miramar, dans le nord-uest du pays. Ce projet, né en l996, a nécessité un investissement de 60.000 dollars financé en grande pattie par l’ONG pour le commerce équitable Max Havelar, et par des fonds de l’État. Le Costa Rica, dont 22 % du territoire est déjà protégé (11 % via des parcs nationaux), confirme ainsi son souci de mettre en synergie l’agriculture et l’environnement. S’il était étendu à tout le pays, le séchage solaire du café, dont la production annuelle atteint trois millions de quintaux, épargnerait la coupe de 2.000 hectares de forêts par an. De plus, il éviterait la pollution due au transport et à la combustion de 300.000 m3 de bois nécessaires pour sécher le café. source : TAM-TAM décembre 2001

 
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